LIENS RAPIDES
Avant d’adopter sa dénomination actuelle, Saint-Branchs est connue jusqu’au XIIe siècle en tant que village de Parrochia de Santo Benigno; de l’évêque Saint Bénigne d’Armorique qui aurait été enterré à proximité de St Branchs, après être venu faire un pèlerinage à St Martin de Tours.
C’est seulement à partir de 1492 que le village est cité sous sa forme actuelle, la paroisse se placant sous le patronage de Saint-Brachio ou Branch, un ermite qui fonda deux monastères à Tours.
Formant une châtellenie et une prévôté dont l’église de Tours était propriétaire, la paroisse est devenue dépendante du district de Tours après la révolution.
Au XIXe siècle la commune prospère, avec une population de paysans, d’une multitude d’artisans et de commerçants, qui atteint même 2043 habitants en 1836.
Saint Branchs est d’ailleurs connue pour sa foire aux melons qui a lieu le dernier samedi du mois d'Août, héritage possible de la foire aux bestiaux du Moyen Age qui portait le nom de « Collesse ».
Plusieurs lieux emblématiques sont à découvrir à Saint-Branchs :
1909
La partie ancienne de l’actuelle mairie a failli ne pas être construite. En effet, en juillet 1908, le conseil municipal aborde la question de la reconstruction de la mairie et de l’école de garçons, disparues depuis 1888. Les conseillers ne s’entendent pas sur l’emplacement. Le projet est abandonné. Mais quelques mois plus tard, ils reviennent sur leur décision et votent le maintien de l’impôt jusqu’alors affecté au remboursement du chemin de fer pour la construction de la mairie et, à côté une école de garçons.
Quand l'école de garçons a fermé (construction d'une nouvelle école), le bâtiment est devenu une annexe de la mairie (salle de réunions)
En 1993, le conseil municipal a décidé d'agrandir la mairie pour la rendre plus fonctionnelle.
XIIe et XIXe siècle
Presqu’entièrement reconstruite en 1897, l’église n’a conservé du précédent édifice du XIIe que le croisillon septentrional du transept. Il est couvert d’une voûte sur croisées d’ogives retombant sur des chapiteaux ornés d’animaux fabuleux.
Près de la porte latérale, un beau bénitier du XIIIe siècle, orné de trois têtes humaines grossièrement sculptées de profil, est fixé au mur.
1921
Sculpteur : Gautier Rembaux
Si la plupart des communes d’Indre-et-Loire ont choisi des colonnes ou des obélisques pour honorer leurs morts, la municipalité de Saint-Branchs a érigé un monument à statue. Elle a choisi le thème de la fin du combat. La statue représente un Poilu remettant sa baïonnette dans son fourreau d’un air satisfait, avec ces paroles : « on les a eus ».
Dans un premier temps, ce monument était érigé devant la pharmacie (actuellement l’agence immobilière). En 2006, il a été déplacé pour être placé derrière la mairie.
XIXe siècle
Chaque ferme avait autrefois des vignes avec, au bout du terrain, une petite construction d’une ou deux pièces appelée « loge ».Ce bâtiment servait d’abri pour les personnes qui taillaient la vigne en hiver. La cheminée permettait de se préparer un repas.Une deuxième pièce avec un râtelier pouvait accueillir le cheval. Les vignes ayant été arrachées, les loges sont aujourd’hui sans utilité, perdues au milieu des champs où elles se dégradent.
1862
D’après la légende, cette chapelle a été construite, afin de protéger une statue en bois de la Vierge. En 1562, pendant les guerres de Religion, un moine de l’abbaye de Cormery aurait caché cette statue dans le creux d’un vieux chêne où elle est finalement oubliée. Bien plus tard, un bouvier la découvrit car un de ses bœufs léchait toujours en passant l’écorce de cet arbre.Ayant été retrouvée dans le bois de Bau, elle prend le nom de Bauchêne.
Un modeste oratoire fût dressé à son intention et cet endroit est devenu un lieu de pèlerinage. On y allait pour que les enfants aient une bonne santé et également pour obtenir de la pluie.
En 1862, devant le succès du pèlerinage, l’actuelle chapelle en pierre fût érigée. La statue de Notre-Dame de Beauchêne se trouve maintenant dans une chapelle de l’église de la commune.
XIIIe siècle
Ce pont enjambe l’Echandon en contrebas du Château-clinique de Montchenain en limite de la commune d’Esvres. Les trois arches inégales en arc brisé sont du XIIIe siècle. La légende veut que Jeanne d’Arc, allant à Chinon ait franchi cet édifice. Très endommagé à la suite de la forte crue de l’Echandon en juillet 1977, il a été renforcé l’année suivante.
Dans le bourg, il y en avait un lavoir derrière la mairie. Il était pourvu d’une éolienne. Mais l’ensemble a disparu.
Par contre, au lieu-dit « La fontaine », on peut en découvrir un magnifique dans un environnement bucolique.